Si en régime naturaliste, faire vivant n’est pas nécessairement faire beau, le beau a contrario ne peut exister sans le vivant. Zola n’a eu de cesse de dénoncer le caractère mortifère qu’impose une quête du beau idéal. Comment Zola a-t-il mis à exécution cette réélaboration esthétique ? Quelle beauté met-il en scène dans ses oeuvres ? Qu’en est-il de sa nature, qui se trouve par définition « en marge », puisqu’elle apparaît comme l’ombre portée du vivant ? De quelle manière Zola cherche-t-il, ainsi qu’il se le demande, « la formule nouvelle qui aidera à dégager la beauté particulière de sa société » ? L’étude de quelques portraits de personnages féminins zoliens doit permettre de répondre à ces questions.If, in the natural order, to create ...