Cet article examine la mise en image filmique de l’adoration futuriste de la machine, en distinguant deux tendances : d’une part, la machine en tant que machine ou création non humaine qui peut être chargée de sens symbolique (de l’érotisme dans Impatience de Charles Dekeukeleire à la révolution prolétarienne dans La Grève de S. M. Eisenstein) et, de l’autre, la machine en tant que nouvelle créature aux formes humaines, qui très vite deviendra une menace pour son propre créateur.This article examines the ways in which the Futurist adoration of the machine found expression in the cinema. Two tendencies are distinguished : first, that of the machine as machine, as a non-human invention that can...