Contribution à l'inventaire des orchidées de la wilaya de Batna (Aurès, Belezma et Bouarif, Algérie), cartographie, écologie et enjeux de conservation

International audienceThis study is a contribution to the knowledge of the floristic biodiversity of the Belezma and Aures massifs, recognized as important areas for plants sensitive to climate change and anthropogenic disturbances. Our subjective sampling over several years resulted in 13 stations hosting 13 taxa of orchids, including 5 never reported in this region (Dactylorhiza maculata subsp. battandieri, Neotinea lactea subsp. conica, Ophrys battandieri, Ophrys flammeola, Ophrys speculum). They are all tuberous orchids, Mediterranean or West European, sometimes endemic to the Maghreb, and preferring open environments. None of the 3 forest orchids with rhizomes known elsewhere in the Aures region could be observed in the studied massifs. Long-term monitoring of the population trends of each species of the two functional groups in question will have to be put in place to shed light on the resilience capacities of these fragile environments and their conservation management needs.Cette étude est une contribution à la connaissance de la biodiversité floristique du massif du Belezma et des Aurès, reconnus comme des zones importantes pour les plantes sensibles aux changements climatiques et perturbations anthropiques. Notre échantillonnage subjectif sur plusieurs années a abouti à 13 stations hébergeant 13 taxons d’orchidées, dont 5 jamais signalés dans cette région (Dactylorhiza maculata subsp. battandieri,Neotinea lactea subsp. conica, Ophrys battandieri, Ophrys flammeola, Ophrys speculum). Ce sont toutes des orchidées à tubercules, méditerranéennes ou ouest-européennes, parfois endémiques du Maghreb, et préférant les milieux ouverts. Aucune des 3 orchidées forestièresà rhizome connues par ailleurs dans la région de l’Aurès n’a pu être observée dans les massifs étudiés. Un suivi à long terme des tendances de populations de chaque espèce des deux groupes fonctionnels en question devra être mis en place pour nous éclairer sur les capacités de résiliencede ces milieux fragiles et leurs besoins en termes de gestion conservatoire