Intérêt du biofeedback dans le traitement de l'incontinence urinaire chez la femme

Introduction: Urinary incontinence is an affection that concerns more than one in four women and twice as many women as men and which prevalence increases with age. This subject still taboo represents a major public health issue. To treat it, pelvic floor muscle trainging (PFMT) is the reference. Thus, biofeedback can represent a complementary treatment. Objectives: The aim of this review is to study biofeedback interest for women with urinary incontinence Method : After developing studies’ eligibility criteria, according to the PICO model, the documentary sources Pubmed, PEDro, Cochrane, google scholar and gray literature were investigated thanks to a search equation leading to 5 articles included. The studies’ risk of bias assessment was carried out using the Pedro scale. The results obtained were classified using the GRADE scale, and the review objectified using the AMSTAR 2 grid. Results: A total of 825 patients were included in this review, divided into 2 groups: a PFMT control group and an experimental group, biofeedback. The results, which were not always significant, were mostly no more in favor of biofeedback than of PFMT. Discussion: This literature review does not allow concluding with certainty the superior interest of biofeedback compared to PFMT in the treatment of urinary incontinence in women, even if encouraging results may justify the use of this technique for supported. Further work is needed to improve the methodological and statistical quality of the included studies.Introduction : l’incontinence urinaire est une affection touchant plus d’une femme sur quatre, deux fois plus de femmes que d’hommes et dont la prévalence augmente avec l’âge. C’est un sujet encore tabou mais qui représentant un enjeu majeur de santé publique. Pour la traiter, le renforcement du plancher pelvien (PFMT) est la référence, mais le biofeedback peut représenter un moyen complémentaire de traitement. Objectifs : Cette revue vise à étudier l’intérêt du biofeedback dans le traitement de l’incontinence urinaire chez la femme. Méthode : après élaboration des critères d’éligibilité des études selon le modèle PICO, les sources documentaires Pubmed, PEDro, Cochrane, google scholar et la littérature grise ont été investiguées via une équation de recherche, aboutissant à l’inclusion de 5 articles. L’évaluation du risque de biais des études a été réalisée grâce à l’échelle Pedro. Les résultats obtenus ont été classés à l’aide de l’échelle GRADE, et la revue objectivée à l’aide de la grille AMSTAR 2. Résultats : au total, 825 patientes ont été incluses dans cette revue, réparties en 2 groupes : un groupe contrôle PFMT et un groupe expérimental, le biofeedback. Les résultats pas toujours significatifs n’étaient majoritairement pas plus en faveur du biofeedback que de la PFMT. Discussion : cette revue de littérature ne permet pas de conclure de façon certaine de l’intérêt supérieur du biofeedback comparé à la PFMT dans le traitement de l’incontinence urinaire chez la femme, même si des résultats encourageants peuvent justifier l’utilisation de cette technique lors de prises en charge. Il est nécessaire d’apporter des travaux supplémentaires pour améliorer la qualité méthodologique et statistique des études incluses