Au début du XIXe siècle le brigand est l’un des types les plus récurrents de l’imaginaire social européen qui multiplie dans la littérature les corsaires sublimes, les banditti pittoresques, les Mohicans. Symbole de liberté et de révolte, modèle d’indépendance individuelle et de transgression sociale, figure du sauvage et du criminel abject, le brigand suscite curiosité, admiration, crainte. Balzac est sensible au charme de cet amalgame composite d’images et le reconfigure dans une œuvre destinée à nourrir, à son tour, l’imaginaire social des générations futures. Cet ouvrage interroge donc la façon dont Balzac réagit à l’imaginaire du brigandage. Littéraires et historiens se penchent sur les reconfigurations narratives qu...