peer reviewedIl est désormais admis que l’après-guerre froide, et plus encore la guerre contre le terrorisme post-11 septembre 2001, ont donné lieu à un interventionnisme occidental permanent, caractérisé par un engrenage de la violence militaire. Toutefois, peu d’analyses portent sur les conditions sociopolitiques à partir desquelles les appareils diplomatico-militaires usent de cette violence et, surtout, la conçoivent comme logique et instrumentale en dépit de ses impasses. En explorant les luttes d’influence au sein de la FIAS (Force internationale d’assistance et de sécurité), la mission de l’OTAN en Afghanistan, nous cherchons à rendre compte de la plasticité du sens et des significations investis dans ces rapports de force. La domina...