Peu de maisons de commerce lyonnaises ont assurément laissé autant d'archives que VGF, d'où l'intérêt de cette étude monographique qui retrace plus de deux siècles d'activité et nous permet d'approcher au plus près des pratiques commerciales et patronales, dont on notera l'étrange modernité (toujours acheter au meilleur coût et ne jamais vendre à perte, en faisant savoir évidemment qu'on y gagne peu ; réduire les frais généraux et les salaires en temps de récession ; garder naturellement secrets les profits). On doit d'ailleurs se féliciter qu'Hugues Guérin, fils aîné du dernier gérant Charles, ait jugé bon en 1999 de déposer aux Archives départementales du Rhône tous les papiers qu'il avait conservés, avec le sens de l'importance (passée) ...