D’abord articulées autour de l’ouverture des publications, les politiques de science ouverte accordent désormais un intérêt croissant à l’enjeu des données de recherche, dont la réalité tangible diffère fortement d’une discipline à l’autre. Dans l’acception officielle proposée par la directive européenne de 2019 sur l’open data, les données de recherche correspondent à des « documents numériques » constituant des « éléments probants dans le processus de recherche » et jugés « nécessaires pour valider des conclusions ». Cette approche, adossée au principe de « réplicabilité et de vérification des données » induit qu’il « n’est pas de science (y compris sociale) sans possibilité de vérifier ses résultats