Le Pouvoir de l'Anneau ou l'imaginaire guerrier de Peter Jackson transposé sur scène

With his work, J.R.R. Tolkien has marked fantasy and now is considered not only as a pillar, but also as a model for the genre. Nonetheless, fencing – one of the key elements of fantasy – seems to be less present in The Lord of the Rings, and it is quite surprising as the global representations of fantasy tend to vastly include swords and fights. This paper, through a study of Peter Jackson’s movie adaptations and of an artistic fencing creation putting on stage Aragorn, Legolas and Gimli facing orcs, questions the creation and nature of martial representations surrounding The Lord of the Rings, from a compared literature and performing arts perspective.Avec son oeuvre, J.R.R. Tolkien a marqué la fantasy au point d'être considéré non seulement comme un pilier, mais aussi comme un modèle du genre. Pour autant, il apparaît intéressant de noter qu'un des éléments définitoires la fantasy, à savoir la présence de l'escrime à travers ses fameuses épées, tient une place moindre dans l'oeuvre de l'universitaire. Et ce constat semble d'autant plus étonnant quand on considère l'imaginaire entourant Le Seigneur des Anneaux, qui laisse une part belle aux épées et autres combats. En étudiant l'adaptation de Peter Jackson et en réalisant une étude de cas sur une création d'escrime artistique mettant en scène Aragorn, Legolas et Gimli face à des orques, cet article, à mi-chemin entre la Littérature comparée et les Arts du spectacle, se propose questionner la naissance et la nature de l'imaginaire guerrier du Seigneur des Anneaux