Détection, par télédétection satellitaire et S.I.G, d'érosion hydrique ravinante des sols, dans la partie basse de la Commune de Nsele, à l'Est de Kinshasa en République Démocratique du Congo

The present study is concerned with the gullying hydric erosion and focussed in the low part in the Commune of Nsele, an entity of 1017,61 Km2 of area, situated in the eastern part of Kinshasa between 15°19’30’’ and 15°42’0’’ Eart as well as 4°10’0’’ and 4°40’0’’ south. This entity or space concerned with the study is a 233,38 Km2 belt not yet explored in this definite geomorphological domain applicable to the regional development. The problematic is being to prove the existence of the gullying hydric erosion in the studied space, the used methodology is a matter for the prospective approach to which have been associated statistical analysis. This explorer procedure has been made easier by the use of the satellite teledetection and of the S.I.G. Thus, the detection results are expressed in maps forms: the hydrographic lineaments maps, the lineament map of major anthropic origin (LIAMA); the map of indicators other than the lineaments and the map of the detected gullies. On the groused, twenty-nine (29) gullies of variable dimensions and different presenting a specific and characteristic drawing in U. the solicited gullies have developed in the nondivided into plats areas in habited and chiefly localize along nude trunk roads, sloping, following the slope line (here of 1%), perpendicularly to the water flow direction draining the sloping basins. In the studied setting, the anti-erosive fight actions are still timid and rudimentary. They require, these actions, rational structuring and sector based planning space.L'étude porte sur l'érosion hydrique ravinante et se focalise dans la partie basse de la Commune de N'sele, entité de 1017,61 Km 2 de superficie, située à l'Est de la ville de Kinshasa entre 15° 19' 30'' et 15° 42' 0'' Est ainsi que 4° 10' 0'' et 4° 40' 0'' Sud. L'espace concerné par l'étude dans cette entité est une bande de 233,38 Km 2 non encore explorée dans ce domaine précis de la géomorphologie appliquée à l'aménagement de Territoire. La problématique étant de prouver l'existence ou non de l'érosion hydrique ravinante dans l'espace étudié, la méthodologie employée relève de l'approche prospective à laquelle ont été associées les analyses statistiques. Cette démarche exploratrice a été facilitée par l'utilisation de la télédétection satellitaire et du S.I.G. Les résultats de la détection sont ainsi traduits sous forme des cartes : la carte des linéaments hydrographiques ; la carte des linéaments d'origine anthropique majeurs (LIAMA) ; la carte des indicateurs autres que les linéaments et la carte des ravins détectés. Sur le terrain, il est inventorié vingt-neuf (29) ravins des dimensions variables différentes présentant un dessin spécifique et caractéristique en U. Les ravins ainsi répertoriés se sont développés dans des quartiers non lotis mais habités et se focalisent principalement le long des axes nus de circulation, inclinés, suivant la ligne de la pente (ici de 1%), perpendiculairement au sens d'écoulement des eaux drainant les bassins versants. Dans le site étudié, les actions de lutte antiérosive y sont encore timides et rudimentaires. Elles exigent les actions, la structuration rationnelle et l'aménagement sectoriel de l'espace