Algues, des plantes marines peu reconnues au statut d'une «algarchitecture»

La vie sur Terre a commencé dans l'eau et des milliards d’années après les algues occupent 90% des espèces de la flore aquatique. Cependant, l’augmentation accélérée de l’industrialisation et de la population mondiale marquent toujours plus négativement l’environnement et bouleverse le climat. Depuis quelques décennies, des initiatives apparaissent en réaction à ce problème pour tenter d'en minimiser les impacts. De l’usage des matériaux écologiques à la création de villes régénératrices, certains architectes essayent aussi de contribuer à la résilience de l’ensemble des écosystèmes mondiaux et de nombreuses technologies sont créées prenant la nature comme source d'inspiration. Parmi ces projets en architecture, certaines sont basée sur des technologies utilisant des plantes marines. En effet, même si nous en parlons aujourd'hui comme d'une possible source d’énergie grâce à des photobioréacteurs utilisant les microalgues, elles ont traversé l’histoire architecturale dans la construction vernaculaire de maisons depuis le néolithique et à travers le monde. Loin de la logique technologique moderne et de la simple pensée sur l’efficacité énergétique, ce mémoire a comme objectif d'aborder d’une façon critique et analytique l’emploi des plantes marines dans le contexte des habitations vernaculaire à partir d’une valorisation des anciennes méthodes éco-culturelles et éco-esthétiques qui peuvent nous inspirer aujourd’hui pour créer une nouvelle architecture résiliente.Sommaire et Table des Matières de Mémoire de Maste