Intercambio sobre el sector energético para reducir la deforestación y disminuir los efectos del Cambio Climático

Resumen Haití se enfrenta a una grave crisis energética a pesar de que sus recursos energéticos locales (en particular, la biomasa y, en menor medida, la hidroenergía) satisfacen alrededor del 80% de sus necesidades energéticas. La tala abusiva de árboles se siente en casi todas las áreas boscosas del país. Esta crisis se caracteriza por muchos factores, entre ellos: · la carga sobre la economía de importar productos derivados del petróleo para la compra de combustible, · muy bajo consumo per cápita y alta intensidad de consumo de energía (consumo de energía por unidad de PIB), · el insuficiente desarrollo del sector de transformación industrial (sólo el 19% del consumo energético total) y el acentuado predominio del consumo energético en el sector residencial (65% del consumo), · extracción de recursos de biomasa que implica altos niveles de deforestación y degradación de la tierra, · crecimiento demográfico sostenido estimado en torno al 2,02 % anual y (6) crecimiento negativo del PIB per cápita estimado en torno al 2,6 % anual, · inseguridad alimentaria, 47% de la población. La eficiencia de las estufas (abiertas en su mayoría) es muy baja (alrededor del 22% para estufas tradicionales y 30% para estufas de carbón mejoradas). El uso intensivo de leña para cocinar y la producción de carbón, sin ningún programa sistemático de reforestación, está provocando una mayor degradación de las reservas de madera del país. Los hogares dependen casi por completo de la leña y el carbón para satisfacer sus necesidades culinarias. El programa nacional de desarrollo del sector energético de Haití se elaboró para el período 2007-2032 con el apoyo de la Agencia Internacional de Energía Atómica (OIEA), con miras a permitir que los tomadores de decisiones y diversos actores cuenten con una herramienta de gestión del sector y mejoren esta situación. El gobierno haitiano ha incluido objetivos de cocina ecológica en varios planes nacionales de energía y clima, lo que demuestra un interés creciente en el tema. Reconoce el papel de la cocina limpia en la mitigación del cambio climático y el desarrollo sostenible, así como: · Aumentar al 47 % la participación de las energías renovables en el sistema eléctrico haitiano para 2030 (hidroeléctrica 24,5 %, eólica 9,4 %, solar 7,5 %, biomasa 5,6 %); · Reducir el consumo de leña-energía en un 32 % para 2030; · Establecer bosques energéticos bien gestionados (10 000 ha para 2030); · Desarrollar e implementar Acciones de Mitigación Nacionalmente Apropiadas (NAMA) para el sector del transporte; · Promover el uso de estufas energéticamente eficientes en reemplazo de las estufas tradicionales (ahorro de energía del 25-30% por estufa); · Mejorar la eficiencia energética de los hornos de producción de carbón vegetal (aumentar los rendimientos del 10-15 % al 30-45 %); y Difundir 1.000.000 de lámparas de bajo consumo en sustitución de las bombillas incandescentes. Esta presentación nos permitió revisar el estado actual del sector energético y las diferentes perspectivas de soluciones para el sector con el fin de reducir la deforestación acelerada y responder a la inseguridad alimentaria [1-3]. Résumé Haïti fait face à une crise énergétique grave malgré le fait que ses ressources énergétiques locales (en particulier la biomasse et dans une moindre mesure l’hydroénergie) satisfont à environ 80% de ses besoins énergétiques. La coupe abusive des arbres se font sentir dans presque toutes les zones boisées du pays. Cette crise est caractérisée par de nombreux facteurs comprenant: · Le fardeau à l'économie de l'importation des produits pétroliers pour l’achat de carburant, · une consommation per capita très faible et une intensité de consommation d'énergie élevée (consommation d'énergie par unité de PIB), · le développement insuffisant du secteur industriel de transformation (seulement 19% de consommation totale d'énergie) et la prédominance accentuée de la consommation énergétique du secteur résidentiel (65% de consommation), · une exploitation minière des ressources de biomasse impliquant des niveaux élevés de déboisement et de dégradation des terres, · une croissance soutenue de la population évaluée à environ 2.02% par an et (6) une croissance négative du PIB par habitant estimée à environ 2.6 % par an , · l’insécurité alimentaire, 47 % de la population. L'efficacité des foyers (ouverts pour la grande majorité) est très faible (environ 22% pour les foyers traditionnels et 30% pour les foyers améliorés de charbon de bois). L'utilisation intensive du bois-énergie pour la cuisson et la production du charbon de bois, sans aucun programme de reboisement systématique, cause davantage de dégradation dans les réserves en bois du pays. Les ménages dépendent presque uniquement du bois et du charbon de bois pour répondre à leurs besoins en matière de cuisson. Le programme national de développement du secteur de l'énergie d’Haïti a été élaboré période 2007-2032 avec l'appui de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (l'AIEA), en vue de permettre aux décideurs et aux divers divers acteurs concernés de disposer d’un outil de gestion du secteur et apporter une amélioration à cette situation. Le gouvernement haïtien a inclus des objectifs de cuisson écologique dans plusieurs plans nationaux sur l’énergie et le climat, faisant ainsi preuve d’un intérêt croissant pour la question. Il reconnaît le rôle de la cuisine propre en matière d’atténuation du changement climatique et de développement durable tout comme : · Augmenter à 47% la part des énergies renouvelables dans le système électrique haïtien d’ici 2030 (hydro 24,5%, éolien 9,4%, solaire 7,5 %, biomasse 5,6%); · Réduire la consommation de bois-énergie de 32% d’ici 2030; ∙ Mettre en place des forêts énergétiques bien gérées (10 000 ha d’ici 2030); · Élaborer et mettre en œuvre les Mesures d’atténuation appropriées au niveau national (MAAN) du secteur du transport; · Promouvoir l’utilisation de réchauds éco énergétiques en remplacement des foyers traditionnels (gain d’énergie de 25-30% par réchaud); · Améliorer l'efficacité énergétique des fours de production de charbons de bois (faire passer les rendements de 10- 15% à 30-45%); et Diffuser 1 000 000 de lampes à basse consommation pour la substitution des ampoules à incandescences. Cette présentation nous a permis de réviser l’état actuel du secteur de l’énergie et les différentes perspectives de solution pour le secteur afin de réduire la déforestation accélérée et répondre à l’insécurité alimentaire [1-3]