Effet des bonnes pratiques de gouvernance sur la performance des institutions de microfinance: Revue de littérature

Durant les vingt dernières années, la microfinance en tant qu’outil de financement des couches économiquement défavorisées a fait le bonheur de milliers de personnes vivantes en situation de pauvreté extrême et en quête de financement adapté à leur profil économique et social. Néanmoins la microfinance semble aujourd’hui placée devant le dilemme suivant : faut-il davantage se concentrer sur les objectifs sociaux ou bien se consacrer exclusivement aux objectifs financiers ? (Shisme de la microfinance, Morduch, 2000). En parallèle, et afin de concilier entre les objectifs ci-dessus : certains auteurs insistent sur la nécessité de la mise en place de bonnes pratiques de gouvernance (Djoufouet & Nzongang, 2020 ; Mori, et al., 2015). Dans cette même veine, une bonne gouvernance s’avère nécessaire, voire fondamentale, car elle va mettre en exergue un certain arbitrage entre les performances et mener des décisions jugées optimales qui limitent le pouvoir abusif des dirigeants. Dans cette perspective, divers efforts ont été consentis dans ce sens qui ont aboutis à des résultats contrastés entre pays. Le présent travail est une revue de littérature théorique et empirique autour de la question de l’interaction entre la gouvernance et la performance des IMF