Stimulé par l'établissement des Forges de l'Adour en 1882, le port de Bayonne a stagné après la première guerre mondiale : un million de tonnes en 1913, 548.000 tonnes en 1952. Le charbon, principale importation, a reculé en partie à cause de l'équipement hydro-électrique des Pyrénées, tandis que les bois exportés, surtout ceux des Landes, souffrent de la concurrence internationale. L'industrie métallurgique expédie surtout vers l'intérieur du pays, mais pallie difficilement, par la spécialisation, le handicap d'une situation excentrique. De plus, Bayonne, un peu délaissée par le réseau de transport de l'énergie, n'est pas très favorisée dans ses relations ferroviaires avec l'intérieur. Tels sont les facteurs qui ont freiné l'essor industri...