La voie ferrée Pau-Canfranc : déraison d'une fermeture

The end of the Pau-Canfranc railway. — Since the fall of a bridge in 1970 there is no more railway traffic through the Pyrénées from Oloron to Canfranc on the line from Pau to Zaragoza. The French national company delays the repairs of a line where it experimented heavy financial losses and waits until it knows how to balance them. Anyhow the socio-economic value of a railway line should not be considered in monetary terms only : even if one does not take into account the local and regional utility of such a line, clear it is, according to the author, that it could play a larger international part when Spain joins the Common Market and its traffic with the rest of Europe increases.Depuis 1970, le trafic ferroviaire est interrompu sur la ligne Oloron-Canfranc qui relie Pau à Saragosse. La SNCF refuse de rétablir le trafic avant de savoir comment sera financé le déficit qu'engendre l'exploitation de cette ligne au profil difficile. Mais l'utilité sociale et économique d'une infrastructure doit s'analyser avec une vision un peu plus large. Les retombées locales et régionales, les effets d'entraînement possibles mais aussi le rôle important que la ligne serait appelée à jouer dans l'organisation des transports transpyrénéens, notamment dans la perspective de l'intégration de l'Espagne au Marché commun, sont autant d'arguments qui plaident en faveur de sa réouverture.El Pau-Canfranc. — El cese del tráfico ferroviario en la línea Pau- Canfranc-Zaragoza plantea el problema de la utilidad social y económica de semejantes infraestructuras. Las repercusiones locales y regionales, los efectos de incitación posibles pero además el papel importante que la línea podría desempeñar en la organización de transportes trans-pirenaicos, son otros tantos argumentos que abogan por la reanudación de la circulación.Arnaud Ch. A. La voie ferrée Pau-Canfranc : déraison d'une fermeture. In: Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest, tome 52, fascicule 4, 1981. Pays de l'Adour. pp. 385-402