Dans les législations nationales et internationales, le rapport à la terre est profondément colonisé par la pensée occidentale ou de l'économie mondiale. Devant l'urgence écologique, climatique et sanitaire, l'enjeu se situe davantage dans la viabilité des systèmes sociaux et écologiques que dans le développement d'un modèle capitaliste qui pousse l'humanité à son effondrement (Tainter, 2013 ; Servigne et Stevens, 2015 ; Testot et Aillet, 2020). Ainsi une nouvelle matrice du rapport de l'homme à la terre et aux ressources qu'elle supporte doit répondre à ces immenses défis d'ordre planétaire. La transformation des nations passe par l'intégration de profondes réformes foncières reformatant le rapport à la terre. Nos travaux de terrain qui on...