L'illustration anatomique. Aux frontières de l'art et de la science

Illustrating anatomy. Art or science ? ; Medical illustration is a unique discipline joining art and science. It consists in visualizing medical concepts such as anatomy or surgery and therefore meeting important communication needs in scientific fields. Medical illustrators observe cadavers to learn and draw the anatomy, a central issue in their training and practice. To be allowed into premises where bodies are dissected (within medical institutions, universities, with specific regulations), the artist is required to be committed to medicine.L'illustration médicale est une discipline singulière croisant les arts et les sciences. Elle consiste à mettre en images des concepts liés à la médecine, tels que l'anatomie ou la chirurgie, et peut répondre ainsi à d'importants besoins de communication dans le domaine scientifique. Les illustrateurs médicaux se confrontent à l'observation du cadavre, une condition nécessaire à l'apprentissage et à la représentation de l'anatomie. Pour avoir accès aux corps disséqués (au sein d'institutions médicales, universitaires, soumises à des réglementations spécifiques), l'artiste doit s'engager à servir la médecine.La ilustración anatómica. Entre arte y ciencia ; La ilustración médical es una disciplina singular cruzando los artes y las ciencias. Ella consiste en colocar en imágenes los conceptos relacionados a la medicina, tal que la anatomía o la cirugía, y también puede responder a importantes necesidades en el dominio científico. Los ilustradores médicos se enfrentan a la observación del cuerpo, una condición necesaria para el aprendizaje y la representación de la anatomía. Por tener acceso a los cuerpos disecados (en las instituciones médicales, universitarias sometidas a las reglamentaciones especificas), el artista debe comprometerse a servir la medicina.Freund Yvan. L'illustration anatomique. Aux frontières de l'art et de la science . In: Communications, 97, 2015. Chairs disparues, sous la direction de Valérie Souffron . pp. 73-80