The Dancer or the Dance ? A Critical Analysis of Brian Friel's Dancing at Lughnasa

Dancing at Lughnasa, narrated by a seanachie, Michael Mundy, does not reproduce the living world, it renders it visible : real and imaginary, temporal and atemporal, rational and irrational. In the broody language of metaphor, through componential representation, it seeks to add to 'our being, not to our knowledge' by showing us the tragedy of women forbidden to dance - self-definition. Metaphorically, the play conflates boundaries, refuting that reality and imagination are mutually exclusive, and demonstrating that the cycle of life, like the body's dance of self-exploration, although short, can effect transformation. To the abstract structure of myth dance gives concrete visibility and significance, establishing a dialectic between conscious and unconscious, between the women's lives and the forces symbolised by Lugh.Dancing at Lughnasa narré par un seanachie, Michael Mundy, ne reproduit pas le monde actuel, il le rend visible : réel et imaginaire, temporel et non-temporel, raisonnable et irraisonnable. Au moyen du langage suggestif de la métaphore, il cherche à ajouter à notre existence, non pas à notre connaissance, en nous montrant la tragédie des femmes qui n'ont pas le droit de danser. Métaphoriquement, la pièce dissout les limites en réfutant que le réel et l'imaginaire s'excluent. Elle montre que le cycle de la vie, comme la danse corporelle de la connaissance de soi, quoique courte, peut accomplir une métamorphose. La danse rend à la structure abstraite du mythe une visibilité, un sens. Elle fond une dialectique entre le conscient et l'inconscient, entre les vies des femmes et les forces que Lugh symbolise.Fusco Cassandra. The Dancer or the Dance ? A Critical Analysis of Brian Friel's Dancing at Lughnasa. In: Études irlandaises, n°21-1, 1996. pp. 109-126