La grotte I de Castelvielh à Sainte-Anastasie (Gard)

Cave I of Castelvielh was occupied in the Neo-Chalcoliticum, in Late Bronze IIIa, at the beginning of the Early Bronze Age, and then in the Middle Ages (XIIth till XIIIth c). It fits into the whole of the southern rock dwellings that are relatively numerous in the distria of Sainte-Anastasie. An rescue excavation carried out from 1984 to 1986 has yielded data that are more or less important according to the period concerned. After a study of the traces of the arrangements and an analytical presentation of the objeas (for the most part pottery), the authors fit the successive occupations into the cultural context of the area ; they discuss their purpose in the différents periods : permanent or temporary dwelling ?, specialisation of cattle breeding (for late Bronze IIIa) ?, place of worship (for the beginning of the Early Iron Age) ? A study of the faune of Late Bronze IIIa offers additional arguments for this era.La grotte I de Castelvielh est occupée au Néo-Chalcolithique, au Bronze final IIIa, au début du premier Age du fer, puis au Moyen Age (XIIe - XIIIe s.). Elle s'insère dans l'ensemble des habitats rupestres méridionaux, relativement nombreux sur la commune de Sainte-Anastasie. Une fouille de sauvetage, conduite de 1984 à 1986, a fourni des données d'inégale importance selon les périodes considérées. Après une étude des traces d'aménagement et une présentation analytique des mobiliers (essentiellement céramiques), les auteurs replacent les occupations successives dans leur contexte culturel régional ; ils s'interrogent sur leur rôle aux différentes périodes : habitat permanent ou temporaire ?, spécialisé dans l'élevage (pour le Bronze final IIIa) ?, lieu cultuel (pour le début du premier Age du fer) ? Une étude de la faune du Bronze final IIIa apporte des arguments complémentaires pour cette époque.Dedet Bernard, Pène Jean-Michel. La grotte I de Castelvielh à Sainte-Anastasie (Gard). In: Documents d'Archéologie Méridionale, vol. 14, 1991. Le sanctuaire protohistorique de Roquepertuse. pp. 89-123