Roquepertuse. Techniques du travail de la pierre, repères chronologiques

Understanding of the methods used in carving the stones for the architectural elements and the sculpture of Roquepertuse allows a more correct vision of the technical evolution of the Celto-Ligurian population in the Second Iron Age in the hinterland of Marseilles. It also allows a better estimate of a possible dependance of this indigenous population on specific supplies brought to this area by Greek colonisation. The analysis shows the activities of several stone-cutters who are comparative masters of their profession and use tools that are widespread over the contemporaneous Mediterranean world. The author questions the supposed veracity of the simultaneousness of the productions and the degree of reliability of the reconstructions proposed at present. He also stresses the strong assumption of re-use of the lapidary remains after the destruction of the portico and the sculpture of the monument.La compréhension des méthodes mises en œuvre dans le travail de la pierre pour les éléments architecturaux et la sculpture de Roquepertuse offre une vision plus juste de l'évolution technique des populations celto-ligures au second Age du fer, dans l'arrière-pays de Marseille. Elle permet également de mieux estimer la possible dépendance de ces mêmes indigènes vis-à-vis des apports spécifiques, en ce domaine, de la colonisation grecque. L'analyse montre l'intervention de plusieurs tailleurs maîtrisant relativement bien leur métier et utilisant des outils répandus dans le monde méditerranéen contemporain. L'auteur s'interroge sur la véracité supposée d'une simultanéité des productions ainsi que sur le degré de fiabilité des remontages actuellement proposés. Il souligne aussi la forte présomption d'une réutilisation des vestiges lapidaires après la destruction du portique et de la sculpture monumentale.Bessac Jean-Claude. Roquepertuse. Techniques du travail de la pierre, repères chronologiques. In: Documents d'Archéologie Méridionale, vol. 14, 1991. Le sanctuaire protohistorique de Roquepertuse. pp. 43-51