Mulhouse : centralité et polarités

The urban growth of Mulhouse has been fast : fewer than 8.000 inhabitants two centuries ago ; more than 100.000 at the beginning of the XXe century. At present the urban area boast 225.000 inhabitants. As a resuit, Mulhouse does not have the necessary potentiality (as a service center) to organize the urban area ; besides the urban landscape is anarchie. The town council has defined a policy to find a solution to those problems (« projet de ville ») that gave birth to a city planning sheme (« projet urbain »). It does not only aim at developing the city center but also at creating a polynuclear town. All around the town, a green activity belt (« couronne verte et active ») is to accomodate the équipements and activities Mulhouse lacks. It is a network organization that has finally been accepted.Mulhouse ne dispose pas des qualités nécessaires (centralité) pour organiser son agglomération et sa région. La croissance rapide et désordonnée du XIXe siècle a donné naissance à un tissu urbain inorganique : sous-dimension du centre, imbrication des fonctions, faible lisibilité... La municipalité a maintenant pris des mesures : - Redéfinition globale du destin pour la ville dans le cadre d'un « projet de ville » - Traduction spatiale de ces options définies dans un « projet urbain ». Le renforcement de la centralité ne devrait pas passer par la seule extension et revitalisation du centre-ville (cadre d'actions assez modestes). Le choix est de développer le long d'une « couronne verte et active » des pôles dotés des fonctions qui étaieront la centralité (culture, technopôle, enseignement supérieur...). Des opérations sont en cours. C'est un fonctionnement en réseau qui doit être l'aboutissement. La centralité ne pourra cependant être suffisamment développée sans la concertation avec d'autres acteurs (communes périphériques, acteurs départementaux et régionaux...).Chassignet Daniel. Mulhouse : centralité et polarités. In: Revue Géographique de l'Est, tome 34, n°2,1994. Villes de l’Est français. pp. 101-116