Le Suaire de Turin aux prises avec l'histoire

The Shroud of Turin first comes to light in History in the middle of the 14th Century in Lirey (France, dep. Aube). The claim that it was a true relic of Christ was opposed from the start by Diocesan Bishop of Troyes, but it was eventually approved by the Avignon Pope, Clement VII. In 1453 it became the property of the Duke of Savoy and it remained in his family until the death of the last King of Italy. It was photographed for the first time in 1898 provoking two opposing responses. The Historians, following Ulysse Chevalier, considered it a hoax. The specialists from the world of medicine and the Natural Sciences believed it authentic ; underlining this by all sorts of demonstrations using the most advanced techniques of modern science. The scientific consensus was recently broken by the Carbon 14 test which dated the cloth between 1260 and 1390; thus confirming the historical analysis.Le Suaire de Turin est entré dans l'histoire vers le milieu du XIVe siècle à Lirey (France, dép. Aube). Ses ostensions, à titre de relique du Christ, furent interdites dès l'origine par l'évêque diocésain de Troyes, mais finalement approuvées par le pape d'Avignon Clément VII. En 1453 il devint propriété du duc de Savoie dans la maison duquel il resta jusqu'à la mort du dernier roi d'Italie. Photographié pour la première fois en 1898, il donna lieu à deux positions contradictoires : les historiens, à la suite d'Ulysse Chevalier, le considérèrent comme un faux, les spécialistes de sciences physiques et médicales crurent en son authenticité ; ils s'efforcèrent de la démontrer de toutes les manières, y compris par les techniques les plus avancées de la science contemporaine. Le consensus scientifique fut rompu il y a peu par l'analyse au carbone 14 qui date l'étoffe de 1260-1390 et confirme l'analyse historique.Saxer Victor. Le Suaire de Turin aux prises avec l'histoire. In: Revue d'histoire de l'Église de France, tome 76, n°196, 1990. pp. 21-55