Le cacao vénézuélien : une plantation à front pionnier

ABSTRACT- Contrary to other production units geared to the promotion of commodity exports, the Venezuelan cocoa hacienda is not a large plantation but a property of a rather modest extension, the value enhancing of which is essentially the result of a pioneer front, usually assimilated, in actual terms, with family production units, even though the labour being used, for several centuries, was slave labour. Paradoxically, it is this family production structure which enabled the Venezuelan cocoa grove to survive up to the present day.RÉSUMÉ- Contrairement à d'autres unités de production orientées vers l'agro-exportation, la plantation de cacao vénézélienne n'est pas un latifundium, mais une propriété aux dimensions relativement modestes et dont la mise en valeur résulte essentiellement d'un front pionnier souvent assimilé, dans les faits, aux caractéristiques d'une exploitation familiale, même si la main-d'œuvre utilisée fut, pendant plusieurs siècles, une main-d'œuvre esclave. Paradoxalement, c'est cette structure d'exploitation familiale qui a permis la survie de la cacaoyère vénézuélienne.RESUMEN- Contrariamente a otras unidades de producción orientales hacia la agro-exportación, el cacaotal venezolano no es un latifundio sino una finca de extensión relativamente modesta y cuya valorización resulta en lo esencial de un frente pionero con frecuencia asimilado, a nivel concreto, a las características de una explotación familiar, aunque la mano de obra utilizada fuera durante siglos una mano de obra esclava. Paradójicamente, es esta estructura familiar la que ha venido permitiendo que subsista el cacaotal venezolano.Harwich Vallenilla Nikita. Le cacao vénézuélien : une plantation à front pionnier. In: Caravelle, n°85, 2005. Grandes plantations d'Amérique latine. pp. 17-30