A l'appui de l'opinion suivant laquelle il n'existe pas d'esclaves dans la « cité parfaite » de la République de Platon, sont présentés par l'auteur des arguments relevant de la structure et la finalité de cette « cité ». Sans doute dans le texte de la République donné par la tradition manuscrite, il y a le passage 433 d 1-3 : καὶ ἐν παιδὶ καὶ ἐν γυναικὶ καὶ δούλῳ καὶ ἐλευθέρῷ καὶ δημιουργῳ καὶ ἄρχοντι καὶ ἀρχομένῳ. Mais les deux mots καὶ δούλῳ doivent avoir été, pense l'auteur, ajoutés par un copiste très ancien, à la suite d'un malentendu sur le sens du mot ἐλευθέρῷ dans ce passage. Le texte en devrait donc être rétabli, dans sa forme authentique, sans les deux mots intercalés : καὶ ἐν γυναικὶ καὶ ἐν παιδὶ, καὶ ἐλευθέρῳ καὶ δημιουργῷ, καὶ...