Recherches sur l'iconographie des métiers à Tudela

Le réveil économique des XIIe-XIIIe s. suppose un développement de l'artisanat. Ce phénomène n'est toutefois pas reconnu par l'Église qui condamne, dans un premier temps, les différents métiers. Ce ne sera que lorsque l'artisanat aura acquis la force suffisante pour transformer la société qu'il sera admis par l'Église. Dans le domaine artistique, cela suppose une valorisation différente d'un même thème. Ainsi l'iconographie des métiers revêt dans l'art roman un sens négatif qui devient positif dans l'art gothique, car l'Église s'est vue contrainte d'assumer l'artisanat — comme nouvelle puissance sociale — et par là même ses représentations plastiques. Dès lors, la valeur négative ne dépendra que des mauvaises réalisations des divers métiers.El despertar económico europeo de los siglos XII y XIII supuso un desarrollo del artesanado. Este fenómeno, no obstante, no fué admitido por la Iglesia, que condenó en un primer momento los diferentes oficios. Sólo cuando el artesanado adquiera la fuerza suficiente para transformar la sociedad habrá de ser admitido por la Iglesia. En el campo artistíco ésto supone una distinta valoración de un mismo tema. Así, las representaciones de oficios tienen en el románico un sentido negativo que en el gótico se convierte en positivo porque la Iglesia se ha visto forzada a asumir el artesanado — como nueva potencia social — y por tanto sus representaciones plásticas. Ahora la negatividad sólo dependerá de la mala realización de los distintos oficios.Melero Moneo Maria Luisa. Recherches sur l'iconographie des métiers à Tudela. In: Cahiers de civilisation médiévale, 30e année (n°117), Janvier-mars 1987. pp. 71-76