Les concrétions de l'aqueduc de Nîmes

Incrustations of the Nîmes Roman aqueduct (France). Observations and hypotheses. In this study, carbonate deposits (incrustations), formed by precipitation of the CO3Ca in solution in the water which flowed in this Roman aqueduct, are considered as marks of palaeogeo graphie evolution. We offer a classification of different deposits as well as a lithostratigraphie study of incrustations found in the Sernhac tunnel. The large accumulations of carbonates on the outsides of the aqueduct are not the result of water overflow, but the consequence of illegal diversions of water. We propose a comparative chronology of those incrustations, but it's not yet possible to determine exact datations. This study also permits to evaluate -with reserves- the palaeoflows of aqueduct, Eure spring andAlzon river : in the Roman age, the flows were probably more regular than now. Many problems concerning this question remain to be solved.Les conditionnements de l'aqueduc romain de Nîmes sont étudiés en tant qu'indicateurs paléogéographiques. La typologie des concrétions internes est établie et leur lithostratigraphie détaillée décrite à Sernhac. Les gros amas externes sont dus à des piratages tardifs et non à des débordements. Une chronologie relative des dépôts est proposée, mais il n'est pas encore possible de leur attribuer un âge précis. L'estimation des paléodébits de l'aqueduc, de la fontaine d'Eure et de l'Alzon est envisagée avec prudence. Les écoulements étaient sans doute plus réguliers —sinon plus abondants- à l'époque romaine que de nos jours. De nombreux problèmes restent posés.Guendon Jean-Louis, Vaudour Jean. Les concrétions de l'aqueduc de Nîmes. In: Méditerranée, troisième série, tome 57, 1-2-1986. Travertins LS et évolution des paysages holocènes dons le domaine méditerranéen. pp. 140-151