Les finances syndicales en Bretagne avant 1914

The trade unions suffer front a definite lack of money which contributes to increase considerable the difficulties of recruiting new members. Fougères, howewer, as in many other fields, is an exception. There, the trade unions collect subscriptions with a particular care ; to these dues are added various grants and aids from the outside in case of conflicts with the employers. With this money, when it is well managed, the trade unions can give out aids in case of strike or unemployment ; this money is used to spread propaganda, to teach the union members and for the necessary solidarity of the capital of the shoe industry with the other national or even international organizations. Yet sometimes the financial problems also aggravate the relations between the organizations of workers.Les syndicats ouvriers souffrent d'un manque d'argent chronique, ce qui contribue à accroître considérablement les difficultés de recrutement. Fougères cependant, comme dans bien d'autres domaines, fait exception. Les syndicats y apportent un soin particulier à la perception des cotisations, auxquelles s'ajoutent diverses subventions et des aides venues de l'extérieur en cas de conflits avec le patronat. Bien géré, l'argent permet de distribuer des secours en cas de grève ou de chômage, il sert à la propagande, à l'instruction des syndiqués et à l'indispensable solidarité de la capitale de la chaussure avec les autres organisations nationales, voire internationales. Mais les questions d'argent enveniment aussi parfois les relations entre organisations ouvrières.Geslin Claude. Les finances syndicales en Bretagne avant 1914. In: Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest. Tome 102, numéro 3, 1995. La CGT en Bretagne : Un centenaire. pp. 11-36