Les nappes alluviales de la vallée du Cher dans le bassin de Montluçon

Durch das genaue Studieren des angeschwemmten Materials anhand von Forschungen an Ort und Stelle kann man verschiedene Erdschichten im Becken von Montlucon herausfinden und deren palaomorphologischer Entwicklung nachgehen. Die quaternären Flußablagerungen, die sich unter mehr oder weniger kalten Klimaten angesammelt haben, bilden vier Terrassen. Diese weisen ein umso veränderteres Material auf als sie den gemäßigten zwischenglazialen Klimaten länger ausgesetzt wurden. Von den zwei höchsten Terrassen, die abgestuft und von der Erosion zerfetzt sind, gehört aufgrund ihrer Zusammensetzung aus schweren Mineralien die erste den villafranchien Sanden vom Bourbonnais an, und die zweite der tertiären Schicht der Sande von der Sologne. Daraus kann man schließen, daß das Becken von Montlucon seit Entstehen dieser letzteren tertiären Schicht nicht eingesunken ist, im Gegensatz zu der Nachbarmulde vom Bourbonnais.The detailed study of alluvial material and the research on the ground allow to differentiate several sheets in the Montluçon basin and describe the paleogeomorphological evolution of this region. The quaternary alluvions, settled under more or less hard periglacial climates, give birth to four terraces which show all the more altered material as they are older, depending on time of exposure to the interglacial temperate climates. Levelled and discontinuous, the two highest sheets join, the first with the villafranchian Bourbonnais sands and the second with tertiary sheet of Sologne sands, because of their composition of heavy minerals. All this proves that the Montlucon basin has not got subsidence since the deposition of Sologne sands, oppositely to the neighbour Bourbonnais basin.L'étude précise du matériel alluvial, associée à la recherche sur le terrain, permet d'identifier plusieurs nappes dans le bassin de Montluçon et de retracer l'évolution paléogéomorphologique de ce dernier. Les alluvions quaternaires, mises en place sous des climats périglaciaires plus ou moins rigoureux selon les nappes, engendrent quatre terrasses qui offrent un matériel d'autant plus altéré qu'elles sont plus anciennes, cela en fonction de la durée d'exposition aux climats tempérés inter glaciaires. Etagées et réduites en lambeaux discontinus, les deux nappes les plus élevées qui se raccordent de par leur composition en minéraux lourds, l'une aux sables du Bourbonnais villafranchiens, l'autre à la nappe tertiaire des sables de Sologne, indiquent que le bassin de Montluçon n'a pas connu de subsidence depuis le dépôt de cette dernière, contrairement à la cuvette bourbonnaise voisine.Larue Jean-Pierre. Les nappes alluviales de la vallée du Cher dans le bassin de Montluçon . In: Norois, n°111, Juillet-Septembre 1981. pp. 345-360