Pour l'auteur, entre les compétences requises par un imprimeur, un éditeur et un lecteur, rien de comparable. Aujourd'hui, dit-il, chaque lecteur de document numérique est peu ou prou, l'éditeur de son propre texte. Mais il ne possède pas l'instrument qui a servi à produire le texte (un programme de traitement) et ne peut y accéder. Le document devient le dépositaire de programmes de mises en forme, allant même, sur Internet, jusqu'à mobiliser des programmes annexes détenus par les destinataires (plug'ins). Dans ce contexte, la réception exige une activité gestuelle, scénarisée par les interfaces conçues pour découvrir-par- courir-mobiliser les documents. La notion de lectacture proposée par l'auteur tente de rendre compte de l'alliage de l...