Politique agricole et alimentaire des États-Unis

US food and agricultural policies The forces for change - the trade and fiscal deficit, the perceived infairness of agricultural policies and the shift in politival power to the Repiblicans - overcame the vested self- interests of farmers and their political allies and so lead to a dramatic change in US food and agricultural policies. Direct payments were decoupled from market prices ant the level of supply, as farmers will receive fixed annual payments for the next seven years. In turn, farmers will not face supply restrictions and will have almost complete freedom to plant whatever they choose, and so will respond to market forces. The stance that the Us will take in international forums will reflect its domestic programs, wich suggest increased confrontations with the European Union.Les forces du changement - le déficit extérieur et le déficit budgétaire, la perception de l'injustice de la politique agricole et la passation du pouvoir politique aux Républicains - sont venues à bout des intérêts personnels acquis des agriculteurs et de leurs alliés politiques et ont conduit à un changement spectaculaire de la politique agricole et alimentaire des États-Unis. Les paiements directs ont été isolés des prix du marché et du niveau de l'offre du fait que les agriculteurs vont percevoir des paiements annuels fixes au cours des sept prochaines années. En revanche, les agriculteurs ne seront plus contraints de faire face à des restrictions de production et seront presque entièrement libres de planter ce qu'ils veulent de façon à réagir à la dynamique du marché. La position que les États-Unis prendront lors des forums internationaux reflétera ses programmes nationaux, ce qui laisse présager une augmentation des confrontations avec l'Union européenne.E. Bredahl Maury, J. Bullock Bruce. Politique agricole et alimentaire des États-Unis. In: Économie rurale. N°234-235, 1996. Globalisation des économies agricoles et alimentaires. Situation et prospective, sous la direction de Albert Chominot, Michel Griffon et Benoît Daviron. pp. 58-63