La fortification de l'Oppidum de Villeneuve-Saint-Germain (Aisne)

The fortification of the Villeneuve-Saint-Germain oppidum has been repeatedly studied, on the work face of a ballast pit, in the course of salvage digs or of programmed excavations. In spite of the nearly total levelling of the rempart, the various observations collected lead to an assessment of this work as an intermediate variation between "murus gallicus" and the "Erhang" type. In the observed area an entrance appears plausible but has not been evidenced. Both ditches in front of the rempart released an abundant and varied material pointing to a La Tène D2 datation, more precisely between 50 and 15 BC. At that time, such defensive functions are no justified, and it rather appears as a prestige structure possibly linked to a religious context.La fortification de l'oppidum de Villeneuve-Saint-Germain a pu être étudiée à plusieurs reprises, soit sur le front de taille d'une ballastière, soit en fouilles de sauvetage, soit en fouilles programmées. Malgré l'arasement presque total du rempart, ces différentes observations devaient permettre de proposer une restitution de cet ouvrage qui apparaît comme une variante intermédiaire entre le murus gallicus et le type dit "d'Erhang". Si la présence d'une entrée dans la zone observée paraît plausible, elle n'a pu être démontrée avec certitude. Les deux fossés précédant le rempart ont livré un mobilier abondant et varié indiquant une datation au La Tène D2, plus précisément entre -50 et -15. Se pose alors la question de la fonctiopn d'un tel ensemble dont le rôle défensif à cette époque ne se justifiait plus. Il apparaît plutôt comme un ouvrage de prestige dont le caractère religieux ne saurait être exclu.Debord Jean. La fortification de l'Oppidum de Villeneuve-Saint-Germain (Aisne). In: Revue archéologique de Picardie, n°1-2, 1995. Deux sites du groupe Villeneuve-Saint-Germain à Bucy-le-Long (Aisne) / Les amphores dans la vallée de l'Aisne à La Tène finale / Les sculpteures du temple gallo-romain de Ribemont-sur-Ancre ( Somme) pp. 187-203