Traces des activités sur les squelettes des anciens Hongrois

Summary. — A new research way of paleopathology has recently opened : it concerns the study of the impact of the human activities on the skeleton and the reconstitution of these activities. Being interested in the activity-induced skeletal markers essentially, this study was carried out on the 263 skeletons coming from the Sarrétudvari Hizófold cemetery (10 th century A.D.). The present work is based on the results of a general paleopathological analysis with attention to the possible activity -linked pathological cases particularity. The articular markers of activities due to the microtraumas was detected in the form of secondary arthroses and enthésopathies. The sexual inegality in the distribution of the macrotraumatic lesions (male predominance of the fractures and sprains) reveals us some informations about the activities of the ancient Hungarians.Résumé. — Une nouvelle voie de recherches en paléopathologie s'est ouverte récemment : elle concerne l'étude de l'impact des activités humaines sur le squelette et la reconstition de ces activités. S'étant intéressée essentiellement aux marqueurs osseux d'activités, cette enquête paléopathologique porte sur les 263 squelettes provenants du site archéologique de Sarrétudvari-Hizofôld (Hongrie, Xème siècle ap. J.-C.). Le présent travail est basé sur les résultats d'une enquête de paléopathologie générale dans l'optique de la recherche de cas pathologiques liés aux activités physiques. Les marqueurs d'activités articulaires dûs aux microtraumatismes ont étés relevés sous la forme des arthroses secondaires et des enthésopathies mécaniques. L'inégalité sexuelle de la répartition des lésions macrotraumatiques (prédominance masculine des fractures et entorses) nous révèle également quelques informations sur les activités des anciens Hongrois.Pálfi György. Traces des activités sur les squelettes des anciens Hongrois. In: Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris, Nouvelle Série. Tome 4 fascicule 3-4, 1992. pp. 209-231