Le dossier qui suit, dont l’article de Le Huenen constitue manifestement le fil rouge, n’a pas pour ambition de remettre une nouvelle fois sur l’ouvrage le problème souvent traité de l’appartenance du « récit de voyage » au champ de la « littérature ». Plutôt que d’opposer deux territoires, il entend étudier la manière dont chacun de ces « territoires » a pu contribuer à définir l’autre. Les textes ici rassemblés interrogent à la fois la manière dont les récits de voyage ont pu participer à la définition de nouveaux critères de littérarité et ce que l’analyse littéraire de textes réputés non littéraires peut avoir de spécifique et d’efficace et révéler de ses propres présupposés