L'impact des risques technologiques sur l'urbanisation : les communes de Pont-de-Claix et de Saint-Fons / The impact of hazardous industrial sites on urban development : the communes of Pont-de-Claix and Saint-Fons

Saint-Fons and Pont-de-Claix are two small, industrial communes of recent origin where the chemical industry covers much of each their areas. Initially, high-risk zones covered the whole of each commune, posing a particularly acute problem of the co-existence of urban and industrial areas. In both cases, the spatial extension of these risks was considerably reduced between their initial mapping and their inclusion in local land-use plans. Pont-de-Claix provides an example. The impact of high-risk zones on land and house values in Saint-Fons is still relatively unimportant. However, the constraints resulting from these zones completely call into question the urban development projects of local authorities.Saint-Fons et Pont-de-Claix sont deux communes industrielles de petite taille, de création récente et où l'industrie chimique occupe une partie importante de la surface. Les zones de danger couvraient au départ la totalité de chaque commune, posant le problème de la coexistence entre la ville et l'industrie avec une acuité particulière. Dans les deux cas, l'extension spatiale du risque fut considérablement réduite entre son affichage initial et son inscription dans le plan d'occupation des sols. Pont-de-Claix en fournit l'illustration. L'impact des zones de danger sur l'urbanisation de la commune de Saint-Fons se révèle encore peu importante sur les biens des particuliers. Mais les contraintes qui en résultent remettent complètement en cause les projets d'urbanisme des collectivités.Donze Jacques. L'impact des risques technologiques sur l'urbanisation : les communes de Pont-de-Claix et de Saint-Fons / The impact of hazardous industrial sites on urban development : the communes of Pont-de-Claix and Saint-Fons. In: Revue de géographie de Lyon, vol. 71, n°1, 1996. Risques et pollutions industiels et urbains. pp. 45-53