Régionalisme international et pouvoirs africains

INTERNATIONAL REGIONALISM AND POWERS IN AFRICA, by FRANÇOIS CONSTANTIN In the midst of a complex give-and-take of power, African regionalism is a tactic which seems destined to remain a myth, indeed an illusion; until its philosophical foundations are modified, the effects of this ideology can only continue to weaken. The survival of the state structure, presently constitutes a requirement for the continued dominance of those privileged classes which include administrative elites and the employees of budding industries ; to the extent that this remains true, rethinking the African power structure remains doomed to frustration. As long as « horizontal integration » can endeavor to preserve the internal status quo, the power relations — because horizontal — cannot pretend to integration, despite the impression a purely European outlook might be able to give. [Revue française de science politique XXVI (1), février 1976, pp. 70-102.]RÉGIONALISME INTERNATIONAL ET POUVOIRS AFRICAINS, par FRANÇOIS CONSTANTIN Elément tactique au cœur d'un ensemble complexe de relations de pouvoir, le régionalisme africain paraît voué à demeurer un mythe sinon une illusion dont les effets ne peuvent aller qu'en s'émoussant aussi longtemps qu'il demeurera conçu sur les mêmes bases. Dans la mesure où la survie du cadre étatique constitue une condition de la suprématie de couches privilégiées où se retrouvent aussi bien les élites bureaucratiques que les salariés d'un secteur industriel embryonnaire, les efforts pour repenser le cadre du pouvoir africain demeureront isolés. Aussi longtemps que l'« intégration horizontale » sera orientée vers le maintien d'un statu quo interne, on restera en présence d'un type de relation qui, pour être horizontale, ne sera pas intégration, ainsi que pourrait le laisser croire une vision européo-centrée trop sommaire. [Revue française de science politique XXVI (1), février 1976, pp. 70-102.]Constantin François. Régionalisme international et pouvoirs africains. In: Revue française de science politique, 26ᵉ année, n°1, 1976. pp. 70-102