La poésie et le latin en France au XIXe siècle /

"La poésie néo-latine du XIXe siècle prolonge une grande tradition humaniste. Elle reflète l'évolution des formes poétiques et illustre la fortune de l'ode civique et du genre didactique. Elle témoigne également de l'influence du romantisme lamartinien. Par son ancrage dans la pratique scolaire et par ses usages sociaux, elle invite à une réflexion sur la poésie en général. La composition de vers latins, au collège, favorisait l'étude de la poésie française, par le biais des traductions. Elle fut une initiation privilégiée aux belles-lettres et put accompagner l'éveil du sentiment poétique, en particulier chez quelques futurs grands auteurs comme Sainte-Beuve, Musset, Baudelaire, Bourget ou Rimbaud."--Page 4 of cover.Includes bibliographical references (pages 415-728) and index.Le vers latins au collège. L'épreuve de vers latins ; Les vers latins dans le temps scolaire ; Les matières de vers latins ; La composition des vers latins ; Un "espace ludique" ; L'évalution des vers latins ; Étude d'un lot de compositions de vers latins corrigées par Jacques Rinn -- Les poètes et les poèmes néolatins du XIXe siècle. Traditions néolatines et belles-lettres ; Les odes civiques latines ; Lyrisme intime et romantisme ; Les nugae ; "Franciscae meae laudes", un hapax dans le corpus néolatin -- La fortune des vers latins. La mise en valeur des vers latins ; Simon-Abel Lonqueüe, "poète lyrique latin de la Restauration" ; La réception des vers latins ; L'édition des vers latins --Palmarès de l'épreuve de vers latins du concours général des collèges des Paris et Versailles."La poésie néo-latine du XIXe siècle prolonge une grande tradition humaniste. Elle reflète l'évolution des formes poétiques et illustre la fortune de l'ode civique et du genre didactique. Elle témoigne également de l'influence du romantisme lamartinien. Par son ancrage dans la pratique scolaire et par ses usages sociaux, elle invite à une réflexion sur la poésie en général. La composition de vers latins, au collège, favorisait l'étude de la poésie française, par le biais des traductions. Elle fut une initiation privilégiée aux belles-lettres et put accompagner l'éveil du sentiment poétique, en particulier chez quelques futurs grands auteurs comme Sainte-Beuve, Musset, Baudelaire, Bourget ou Rimbaud."--Page 4 of cover