Praetor collega consulis Est

Jean-Claude Richard, Praetor collega consulis est, II: La lex Licinia de sodaliciis et l'exil de M. Valerius Messalla Rufus, p. 651-664. L'analyse du dossier relatif à la lex Licinia de sodaliciis (55 av. J.-C.) suggère que cette loi avait transformé en exil à vie les dix années de bannissement prévues par la lex Tullia de ambitu. Auquel cas, condamné pendant l'été 51 lege Licinia, Messalla dut partir pour l'exil. D'après les témoignages combinés de Cic, Au. 9,9,3 et 9,15,2 d'une part, Caes., Civ. 3,1,4 de l'autre, il ne semble pas avoir été rétabli dans ses droits avant décembre 49. La possibilité n'est pas pour autant exclue que, consulté au printemps de cette même année sur l'opportunité du projet formé par César de confier à un préteur la présidence des comices consulaires, il l'ait jugé contraire au principe praetor collega consulis est interprété en stricte doctrine augurale. Son attitude lors d'événements qui, dans les années 40, ne sont pas sans évoquer ceux de 49 oriente en tout cas l'analyse en ce sens.Richard Jean-Claude. Praetor collega consulis Est. In: Mélanges de l'École française de Rome. Antiquité, tome 95, n°2. 1983. pp. 651-664