Gestion des doses liées à l’imagerie de positionnement en radiothérapie

International audienceImage-guided radiotherapy (IGRT) has become a standard irradiation technique to improve the clinical outcome of patients in terms of toxicity and local control due to better targeting of radiation during the irradiation fraction. Positioning imaging systems, whether embedded or not, such as kV for 2 x 2D acquisitions and especially kVCBCT for 3D acquisitions are however irradiating in a large volume including the target volume but also healthy tissue, with a theoretical risk of increased toxicity and second cancer. It therefore appears very important both to optimize the absorbed dose due to IGRT practice but also to report it, especially in case of kVCBCT. The AAPM report published in 2018 (>) proposes a management of image guidance doses delivered during radiotherapy. This report is the basis of this focus article that aims at giving orders of magnitude and proposing a management of image guidance doses delivered during radiotherapy inclinical practice. The dose delivered per kVCBCT is about 0.5 to 2 cGy at isocenter according to treatment site. As long as the calculation algorithms are not available in the treatment planning systems, it seems appropriate to use at least the published dose orders of magnitude. This estimate should ultimately allow the clinician to decide on the therapeutic strategy in the event of accumulation of positioning imaging sessions. (c) 2020 Societe francaise de radiotherapie oncologique (SFRO).La radiothérapie guidée par l’image est devenue une technique standard d’irradiation permettant d’améliorer le devenir clinique des patients en termes de toxicité et de contrôle local du fait d’un meilleur ciblage du rayonnement lors de la séance d’irradiation. Les systèmes d’imagerie de positionnement, embarqués ou non, tels que les kV pour les acquisitions bidimensionnelles et surtout les tomographies coniques de basse énergie pour les acquisitions tridimensionnelles sont cependant irradiants dans un large volume comprenant le volume cible mais aussi du tissu sain, avec un risque théorique de majoration de toxicité et de second cancer. Il apparaît donc très important à la fois d’optimiser la dose délivrée par l’imagerie de contrôle de type tomographies coniques de basse énergie mais aussi de rapporter cette dose. Le rapport de l’AAPM (Association of Physicists in Medicine) publié en 2018 (« Image guidance doses delivered during radiotherapy : Quantification, management, and reduction ») propose une démarche d’optimisation et de gestion de ces doses. Ce rapport constitue la base de cette mise au point dont les objectifs sont de donner les ordres de grandeur des doses délivrées par l’imagerie de positionnement et de proposer une méthodologie de gestion de ces doses dans la pratique clinique. Une tomographie conique de basse énergie délivre approximativement 0,5 à 2 cGy à l’isocentre selon la localisation anatomique. Tant que les algorithmes de calcul ne sont pas disponibles dans les systèmes de planimétrie pour les faisceaux de positionnement, il semble adapté d’utiliser au moins les ordres de grandeur publiés. Cette estimation doit permettre au clinicien de décider de la stratégie thérapeutique en cas d’accumulation de sessions d’imagerie de positionnement