La qualité de la recherche scientifique s’évalue non seulement par son impact positif sur le développement socio-économique et le bien-être humain, mais également par sa contribution à l’élaboration des connaissances scientifiques valides et fiables. De ce fait, les chercheurs, quelle que soit leur discipline scientifique, sont censés adopter des pratiques de recherche basées sur la transparence et la rigueur. Or l’histoire des sciences et la littérature scientifique nous apprennent qu’une part importante des résultats scientifiques n’est pas reproductible de façon systématique (Ioannidis, 2005)1. Cela renvoie à ce qui est communément connu sous le nom de la « crise de réplication » qui concerne aussi bien les sciences de la nature que les ...