Les patientes préfèrent-elles un médecin généraliste de sexe féminin pour leur suivi gynécologique ? : thèse quantitative dans le Sud Manche

Introduction: Female general practitioners do more gynecological acts than their male colleagues leading to a gender segregation of the activity. The main objective of our study is to show if is existing any female general practitioner preference to carry out their gynecological monitoring in comparison with gynecologist. The secondary purpose is to study whether patients have a gender preference for the general practitioner who performs gynecological acts. Material and Methods: It was an observably multicentric cross-sectoral study. Thirty surveys have been passed out at nine generalists at Ducey and St James medical practices. Study population was semi-rural between 18 and 65 years old without gynecological diseases. Surveys have been filled during medical consult. Difference between preference have been analyzed with McNemar test. Results: There is statistical significative preference to give gynecological monitoring at female practitioner when it was made by a generalist against gynecologist. This preference seems that female generalist preference decreases gradually with age and number of children. It was relatively steady irrespective of the educational level. But this haven’t been tested statistically. Conclusion: Female patients significatively prefer to be monitored by a female general practitioner regardless of the act entrusted. Thus, reflections are to be carried out to compensate for the demographic decline of gynecologists, but also to preserve the competence of this specialty, whatever the gender of the doctor.Introduction : les médecins généralistes femmes pratiquent plus d’actes de gynécologie que leurs confrères hommes menant à une genrisation de l’activité. L’objectif principal de notre étude est d’étudier s’il existe une préférence pour un médecin généraliste de sexe féminin pour confier leur suivi gynécologique par rapport à un gynécologue. L’objectif secondaire est d’étudier si les patientes ont une préférence de genre pour le médecin généraliste qui effectue ce suivi en fonction des actes. Matériel et méthodes : il s’agissait d’une étude observationnelle multicentrique transversale. 30 questionnaires étaient distribués à 9 médecins généralistes. La population étudiée était semi-rurale, entre 18 et 65 ans, sans pathologie gynécologique. Les différences de préférences de genre ont été analysées avec un test de McNemar. Résultats : il existe une préférence statistiquement significative pour confier son suivi gynécologique à un médecin de sexe féminin quand celui-ci est un généraliste, par rapport au gynécologue, et ce quel que soit le genre du médecin traitant ou le praticien effectuant habituellement le suivi gynécologique. Cette préférence semble décroître progressivement avec l’âge et le nombre d’enfants, et être relativement stable quel que soit le niveau d’étude, mais cela n’a pas pu être testé statistiquement. L’étude montre également une préférence significative pour un médecin généraliste femme par rapport à un homme, quel que soit l’acte confié. Conclusion : les patientes ont une préférence significative pour un médecin généraliste de sexe féminin pour confier leur suivi gynécologique et ce quel que soit l’acte. Ainsi, des réflexions sont à mener, afin de pallier la décroissance démographique des gynécologues, mais aussi pour préserver la compétence de cette spécialité quel que soit le genre du médecin