Contribution à l’étude de l’incompatibilité entre un inhibiteur de corrosion et un inhibiteur de dépôt

74 p. : ill. ; 30 cmLes inconvénients majeurs de la récupération assistée de pétrole par injection d’eau sont la corrosion et la formation des dépôts qui posent beaucoup de problèmes au niveau des puits pétroliers, les installations de production et de traitement des hydrocarbures. Le présent travail est consacré à l’étude, au moyen des techniques électrochimiques de spectroscopie d’impédance et de polarisation linéaire, le comportement d’un inhibiteur de corrosion filmant à base d’amine vis-à-vis la corrosion d’acier au carbone P110 dans un milieu corrosif d’acide chlorhydrique 0,1M sans et en présence des inhibiteurs de dépôts minéraux. Les résultats obtenus indiquent que l’inhibiteur inhibe efficacement la corrosion de l’acier lorsque celui-ci est immergé directement dans une solution corrosive contenant les molécules dissoutes de l'inhibiteur. Son efficacité inhibitrice augmente avec sa concentration et diminue considérablement en présence des anti- dépôts à base phosphonates ou polycarboxyliques. Cette diminution de l’efficacité a été justifiée par des réactions de combinaisons entre les molécules de l’inhibiteur de corrosion et les anti-dépôts minéraux, ce qui diminue le taux de recouvrement de la surface d’acier par les molécules inhibitrices de corrosion. Basé sur les résultats obtenus, des mesures complémentaires de conductivité ont été proposées dont le but de vérifier l’effet antagoniste entre l’inhibiteur de corrosion et ceux des anti- dépôts minéraux. La fonction inhibitrice de corrosion choisie (amine grasse) est la fonction usuelle et son efficacité a été testée en présence d’inhibiteurs de dépôts usuellement utilisées dans l’industrie pétrolière (phosphonates et polycarboxyliques