L’activité physique avec commotions cérébrales répétées comme facteur de risque d’apparition de la sclérose latérale amyotrophique

Background: Amyotrophic lateral sclerosis (ALS) is a neurodegenerative motor neuron disease. It is a rare disease that affects about 2 to 3 cases per 100 000 inhabitants. It is a disease with rapid mortality and multiple etiological factors. Mild traumatic brain injury (mTBI) would lead to biological cascades due to the biomechanical force of the trauma, having different consequences.Purpose: The objective is to determine from the current literature whether sports-related concussions plays a role in the development of amyotrophic lateral sclerosis.Methods: To provide answers to this etiological question, searches were conducted for PubMed and GoogleScholar. Included studies must follow the case-control or case-control study design nested within a cohort study and have sport-related concussions as a primary objective. The study population must have played or still plays a contact or collision sport. Each article is evaluated by the NOS grid.Results: Of the 269 articles identified, 5 case-control studies with a NOS score of 5 or more were included. Two studies found significant evidence that sport participation had no effect or that it decreased the incidence of ALS. Most of the studies suggested that mTBI would increase the onset of the disease, but the results were significant for only one of them. Repeated concussion would be a high-risk factor for developing this disease according to one of our studies.Conclusion: The practice of a physical activity so much to be without effect on the ALS but that tends to be qualified by the intensity of the activity which would increase the risk proportionally. The mTBI related to sports practice and especially the repeated ones tends to increase as well. Unfortunately, the quantity of non-significant results does not allow to draw concrete conclusions. Thus, it is necessary to continue the research because the results remain heterogeneous.Introduction : la sclérose latérale amyotrophique (SLA) est une maladie neurodégénérative du motoneurone. C’est une maladie rare qui touche près de 2 à 3 cas pour 100 000 habitants. C’est une maladie a mortalité rapide avec des facteurs étiologique multiples. Les traumatismes crâniens légers (TCL) entraîneraient des cascades biologiques dû à la force biomécanique du traumatisme, ayant alors différentes conséquences.Objectif(s) : l’objectif est de déterminer, à partir de la littérature actuelle, si les commotions cérébrales liées au domaine sportif jouent un rôle dans l’apparition de la sclérose latérale amyotrophique.Méthodologie de recherche : pour apporter des réponses à cette question étiologique, des recherches ont été investiguées pour PubMed et GoogleScholar. Les études incluses doivent suivre le schéma d’étude cas-témoin ou cas-témoin nichée dans une étude de cohorte et comporter comme objectif principale les commotions cérébrales liées au sport. La population étudiée doit avoir pratiqué ou pratique toujours un sport de contact ou de collision. Chaque article est évalué par la grille NOS.Résultats et analyse : parmi les 269 articles identifiés, 5 études cas-témoin avec un score NOS supérieur ou égal à 5 ont été inclus. Deux études obtiennent un résultat significatif pour dire que la pratique d’un sport serait sans effet ou au contraire, diminuerait l’incidence de la SLA. Une majorité d’études tend à dire que les TCL augmenteraient l’apparition de la pathologie mais les résultats sont significatifs que pour une seule d’entre elles. Une commotion cérébrale répétée serait un facteur de risque élevée de développer cette maladie d’après une de nos études.Discussion : la pratique d’une activité physique tant à être sans effet sur la SLA mais cela tend à être nuancé par l’intensité de l’activité qui augmenterait le risque proportionnellement. Les TCL liés à la pratique sportive et notamment ceux répétées tend vers un accroissement aussi. Malheureusement, la quantité de résultats non significatifs ne permet pas de tirer des conclusions concrètes. Ainsi il est nécessaire de poursuivre les recherches car les résultats restent hétérogènes