Various dictyostelids from the environment can produce multilamellar bodies

Multilamellar bodies (MLBs), structures composed of concentric membrane layers, are known to be produced by different protozoa, including species of ciliates, free-living amoebae, and Dictyostelium discoideum social amoebae. Initially believed to be metabolic waste, potential roles like cell communication and food storage have been suggested for D. discoideum MLBs, which could be useful for the multicellular development of social amoebae and as a food source. However, among dictyostelids, this phenomenon has only been observed with D. discoideum, and mainly with laboratory strains grown in axenic conditions. It was thought that other social amoebae may also produce MLBs. Four environmental social amoeba isolates were characterized. All strains belong to the Dictyostelium genus, including some likely to be Dictyostelium giganteum. They have distinctive phenotypes comprising their growth rate on Klebsiella aerogenes lawns and the morphology of their fruiting bodies. They all produce MLBs like those produced by a D. discoideum laboratory strain when grown on K. aerogenes lawns, as revealed by analysis using the H36 antibody in epifluorescence microscopy as well as by transmission electron microscopy. Consequently, this study shows that MLBs are produced by various dictyostelid species, which further supports a role for MLBs in the lifestyle of amoebae.Les corps multilamellaires (CML), des structures composées de couches membranaires concentriques, sont connus pour être produits par différents protozoaires, y compris des espèces de ciliés, des amibes libres et l’amibe sociale Dictyostelium discoideum. On a d’abord cru qu’il s’agissait de déchets métaboliques, mais on a ensuite suggéré que les CML de D. discoideum joueraient des rôles potentiels dans la communication cellulaire et le stockage de nourriture, ce qui pourrait être utile au développement multicellulaire des amibes sociales ainsi que comme source de nourriture. Cependant, parmi les dictyostélides, ce phénomène n’a été observé que chez D. discoideum, et principalement avec des souches de laboratoire cultivées en conditions axéniques. On a pensé que d’autres amibes sociales pourraient aussi produire des CML. Quatre isolats environnementaux d’amibes sociales ont été caractérisés. Toutes les souches appartenaient au genre Dictyostelium, y compris certaines susceptibles d’être Dictyostelium giganteum. Elles possèdent des phénotypes distinctifs comprenant leur taux de croissance sur tapis de Klebsiella aerogenes et la morphologie de leurs corps fructifères. Elles produisent toutes des CML similaires à ceux produits par la souche de laboratoire de D. discoideum lorsqu’elles sont cultivées sur tapis de K. aerogenes, comme le révèlent les analyses en microscopie à épifluorescence avec l’anticorps H36 et en microscopie électronique. Ainsi, cette étude montre que les CML sont produits par diverses espèces de dictyostélides, ce qui confirme le rôle des CML dans le mode de vie des amibes