La Mondialisation, le Droit et les Etats.

Our world is now similar to a large interconnected circuit with several actors whose individual or collective action necessarily has an impact on the entire circuit. Certainly, our planet is made up of independent state entities enjoying the same principled obligations and privileges under international law, but the different needs of each of these independent nations have come to develop a permanent relationship of interdependence with each other. .This permanent interdependence, which seems to ignore the international principle of respect for territoriality, is at the origin of the phenomenon of globalization.Globalization was perceived at first sight as a purely economic fact because of the intensity of trade between different countries. Then, with the speed of the circulation of information throughout the world with the popularization of the Internet in support of the mass media, the whole world was transformed into a large global village. Exchanges now go beyond the purely economic framework, to extend to all other areas of human existence.Faced with the intensification of world trade integrating, beyond States and international organizations, new players, namely multinationals, non-governmental organizations and even individuals, the need arose for the legal framework of the All of these exchanges under globalization to avoid ending up in a mess that would be resolved by conflicts that the Treaty of Westphalia has decided to banish from our existence.The legal positivism drawn from Westphalia gives competence to states to regulate international relations in order to avoid new crises. However, the latter seem overwhelmed by the new global framework of exchanges which seems to be the privileged place of legal pluralism. This is all the more so since the territorial jurisdiction of a State cannot extend beyond it in principle.Our thesis aims to highlight the dialectic of the relationship between globalization, law and States, so to speak that globalization which has not ignored the legal sector seems to discuss the importance of States now. Indeed, we have witnessed the globalization of existing law by different techniques which have led to the creation of law beyond national borders qualified as transnational law.This globalization of law has obviously had effects common to all States and consequences felt differently by States depending on their degree of development.By highlighting the relationship that exists between globalization, law and States, we want to come to the conclusion of the need for the development of a new single world legal order which will be the reference framework of globalization for avoid the deregulation of the world with the added bonus of creating yet another form of state of nature where each actor is a wolf for the other.Notre monde est désormais semblable à un grand circuit interconnecté avec plusieurs acteurs dont l’action individuelle ou collective a forcément un impact sur l’ensemble du circuit. Certes, notre planète est constitué d’entités étatiques indépendantes jouissant des mêmes obligations et privilèges de principes au regard du droit international, mais les différents besoins de chacune de ces nations indépendantes ont fini par développer une relation permanente d’interdépendance des unes envers les autres.Cette interdépendance permanente qui semble ignorer le principe international du respect de la territorialité est à l’origine du phénomène de la mondialisation. La mondialisation a été perçue de prime abord comme un fait purement économique du fait de l’intensité des échanges commerciaux entre les différents Etats. Puis, avec la rapidité de la circulation des informations à travers le monde avec la vulgarisation de l’internet en appui aux mass-médias, le monde entier s’est transformé en un grand village planétaire. Les échanges dépassent désormais le cadre purement économique, pour s’étendre à tous les autres domaines de l’existence humaine.Devant l’intensification des échanges mondiaux intégrant au-delà des Etats et des organisations internationales, de nouveaux acteurs à savoir les multinationales, les organisations non gouvernementales et même les personnes physiques, il s’est posé la nécessité de l’encadrement juridique de l’ensemble de ces échanges au titre de la mondialisation pour éviter de se retrouver dans un cafouillage qui se résorberait par des conflits que le traité de WESTPHALIE a décidé de bannir de notre existence.Le positivisme juridique tiré de Westphalie donne compétence aux Etats pour réguler les relations internationales afin d’éviter de nouvelles crises. Toutefois, ces derniers semblent dépassés par le nouveau cadre mondial des échanges qui semble être le lieu privilégié du pluralisme juridique. Cela d’autant plus que la compétence territoriale d’un Etat ne saurait s’étendre hors de celui-ci en principe.Notre thèse a pour but de mettre en relief la dialectique des relations entre la mondialisation, le droit et les Etats pour ainsi dire que la mondialisation qui n’a pas ignoré le secteur juridique semble discuter l’importance des Etats désormais. En effet, nous avons assisté à la mondialisation du droit existant par différentes techniques qui ont entrainé la création d’un droit au-delà des frontières nationales qualifié de droit transnational. Cette mondialisation du droit a bien évidemment eu des effets communs à tous les Etats et des conséquences ressenties différemment par les Etats en fonction du degré de développement.En mettant donc en exergue la relation qui existe entre la mondialisation, le droit et les Etats, nous voulons arriver à la conclusion de la nécessite de l’élaboration d’un nouvel ordre juridique mondial unique qui sera le cadre de référence de la mondialisation pour éviter la déréglementation du monde avec en prime la création d’une énième forme d’état de nature où chaque acteur est un loup pour l’autre