The electoral impact of direct democratic practices

Altres ajuts: Jaume Bofill FoundationIn recent years there has been a growing interest in the integration of mechanisms of direct citizen participation in the institutional structure of representative democracy, particularly at the local level. This essay examines the electoral impact of mechanisms of direct citizen participation. Although it is often considered that participatory schemes can be a means to achieve electoral success in the hands of politicians seeking re-election, quantitative analyses of 65 Spanish municipalities demonstrate that electoral success is far from being an immediate consequence of direct democratic practices (DDPs). The qualitative analysis of four cases shows that electoral consequences directly attributable to participatory devices depend on their design and on how they fit into the whole political process. Participatory processes that are too rigid and those, especially, that generate expectations that cannot be translated into real policies may end up having a negative effect. On the other hand, DDPs may account for network-building and improved information among citizens that, in turn, may have electoral consequences. DDPs are thus neither a blessing nor a cure per se in their electoral effects. Instead, as with representative democracy, their consequences and success will ultimately depend upon their procedural dimension.Ces dernières années ont connu un intérêt croissant pour l'intégration de mécanismes de participation directe des citoyens dans le cadre institutionnel de la démocratie participative, notamment au niveau local. Cet article examine l'impact électoral des mécanismes de participation directe. Même si on estime souvent que les systèmes participatifs peuvent permettre la victoire d'hommes politiques en quête de réélection, des analyses quantitatives sur 65 municipalités espagnoles montrent que le succès électoral est loin de résulter automatiquement des pratiques de démocratie directe (PDD). L'analyse qualitative de quatre cas révèle que les incidences électorales imputables directement aux dispositifs participatifs dépendent du concept utilisé et de la manière dont ceux-ci s'intègrent dans le processus politique global. Si les démarches participatives sont trop rigides, et notamment si elles suscitent des attentes qui ne peuvent se traduire dans des politiques publiques concrètes, elles sont susceptibles d'avoir, en fin de compte, un effet négatif. En revanche, les PDD peuvent expliquer la construction de réseaux et l'amélioration de l'information entre les citoyens, ce qui peut influer sur des élections. Les PDD ne sont donc ni une bénédiction ni une malédiction en termes d'incidences électorales. A l'instar de celles de la démocratie représentative, leurs conséquences et leur réussite vont finalement dépendre de leur dimension procédural