La grossesse et le sport

Introduction: The World Health Organization (WHO) recommends that adults aged 18-64 should engage in at least 75-150 minutes of sustained intensity physical activity (PA) and limit their sedentary time. Replacing sedentary time with physical activity of any intensity is beneficial to health.Since the early 2000s, there has been an increase in women's participation in sport.Faced with this expansion in women's sports, the question of pregnancy and sport inevitably emerges, since pregnancy is an exceptional period in a woman's life. This leads us to ask what are the effects of practising a sport activity on pregnancy and the post-partum period.Objectives: To describe the consequences of sports activity on the physiological changes during pregnancy, during delivery and in the postpartum period, and to identify the risks and benefits of this sports activity on the pregnancy, the pregnant woman, the fetus and the newborn.Materials and method: Literature review covering the period from 2010 to 2021 and considering all publications on the subject, excluding meta-analyses. The databases searched were PubMed and Google Scholar using the keywords "sport" AND "pregnancy".Results: Following a computer search of the 2 databases, using the previously defined keywords, 3566 articles were retrieved from PubMed and 22400 from Google Scholar. A total of 12 articles were retained and analysed. The analysis of these articles demonstrated the existence of numerous benefits associated with PA during pregnancy, including a reduction in the incidence of several maternal pathologies, while maintaining normal growth and development of the fetus. Risks to the mother and fetus are rare and contraindications are few and non-specific.Conclusion: Physical activity during pregnancy is beneficial for the mother, the fetus and the newborn and should be encouraged. The role of health professionals, and in particular that of the midwife, will be to promote this exercise among pregnant women, to accompany and inform them and to adapt their activity. However, further scientific research is needed on the consequences of PA on labour and delivery, and also on the modalities of PA in high level sportswomen who are pregnant.Introduction : l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande aux adultes de 18 à 64 ans de pratiquer au moins 75 à 150 minutes d’activité physique (AP) d’intensité soutenue et de limiter leur temps de sédentarité. Remplacer la sédentarité par une activité physique quelle qu’en soit l’intensité est bénéfique pour la santé. On constate depuis le début des années 2000, une augmentation de la pratique sportive féminine. Face à cette expansion de la pratique sportive féminine, la question de la grossesse et du sport émerge inéluctablement puisque la grossesse constitue une période exceptionnelle de la vie d’une femme. Cela nous amène à nous demander quels sont les effets de la pratique d’une activité sportive sur la grossesse et le post-partum.Objectifs : décrire les conséquences d’une activité sportive sur les modifications physiologiques de la grossesse, pendant l’accouchement et dans le post-partum mais aussi, d’identifier les risques et les bénéfices de cette activité sportive sur la grossesse, la femme enceinte, le fœtus et le nouveau-né.Matériels et méthode : revue de la littérature recouvrant la période de 2010 à 2021 et prenant en compte toutes les publications sur le sujet, excluant les méta-analyses. Les bases de données qui ont été consultées sont PubMed et Google Scholar en utilisant les mots-clés « sport » AND « pregnancy ».Résultats : à l’issue de la recherche informatique dans les 2 bases de données, avec les mots-clés précédemment définis, 3566 articles ont été retrouvés dans PubMed et 22400 dans Google Scholar. Au total, 12 articles ont été retenus et analysés. L’analyse de ces articles a démontré l’existence de nombreux bénéfices en lien avec la pratique d’une AP pendant la grossesse, notamment la réduction de l’incidence de plusieurs pathologies maternelles, tout en maintenant une croissance et un développement normal du fœtus. Les risques pour la mère et le fœtus sont rares et les contre-indications peu nombreuses et non spécifiques.Conclusion : la pratique d’une AP pendant la grossesse est bénéfique pour la mère, le fœtus et le nouveau-né et doit être encouragée. Le rôle des professionnels de santé, et en particulier celui de la sage-femme, va être de promouvoir cette AP auprès des femmes enceintes, de les accompagner, les informer et d’adapter leur activité. De plus amples recherches scientifiques sont cependant nécessaires concernant les conséquences de l’AP sur le travail et l’accouchement mais aussi à propos des modalités d’AP chez les sportives de haut niveau qui sont enceintes