Dépistage néonatal de la surdité

Deafness screening in France is part of a national programme set up in 2012. It is carried out during the maternity stay by non-invasive tests which give a rapid result. Parents are informed as soon as the test is carried out whether or not their child is at risk of having hearing problems. The diagnosis is made later in the treatment process and given by an ENT doctor.This thesis deals with the ethical aspect of the information given to parents during the screening and the screening itself. The position of parents in the education of their deaf child, who are asked to make choices before they have even met the newborn. The parent-child relationship threatened by this announcement from the first days of life, this permanent anxiety of having a child with hearing problems.A discussion about cochlear implantation, which would allow the children to have access to spoken language but which would reduce them to knowing how to communicate only in a language that is not possible without the device.The distance between the two worlds of the hearing and the deaf, which in the end is not so important when we think about the interactions we have with our young children.Le dépistage de la surdité en France relève d’un programme national mis en place depuis 2012. Il est réalisé lors du séjour en maternité par des tests non invasifs qui donnent un résultat rapidement. Les parents sont donc informés dès la réalisation si leur enfant est à risque ou non d’avoir des problèmes auditifs. Le diagnostic lui est posé bien plus tard dans le parcours de soin et donné par un médecin ORL.Ce mémoire traite de l’aspect éthique de l’information donnée aux parents lors du dépistage et du dépistage en lui-même. La position des parents dans l’éducation de leur enfant atteint de surdité, à qui l’on demande de faire des choix avant même d’avoir fait connaissance avec ce nouveau-né. La relation parents enfants menacée par cette annonce dès les premiers jours de vie, cette angoisse permanente d’avoir un enfant qui a des troubles de l’audition.Une discussion autour de l’implantation cochléaire qui permettrait aux enfants d’accéder au langage parlé mais qui les réduirait à ne savoir communiquer que dans une langue qui ne leur est pas possible sans appareillage.La distance entre les deux mondes des entendants et des sourds. Qui finalement, n’est pas si grande quand on réfléchit aux interactions que l’on a avec nos jeunes enfants