Polypodiaceae (s.lat.) (Dennstaedtiaceae à Aspidiaceae)

Polypodiaceae (sensu lato) II n\u27est plus possible, actuellement, de maintenir l\u27ancienne famille des Polypodiacées comme on la concevait autrefois. Ce magma informe et polyphylétique a, en effet, été scindé depuis quelques années en un certain nombre de familles parfaitement valables, mais sur les limites desquelles les auteurs ne sont pas encore tout a fait d\u27accord. CHING a donné, en 1940 (Sunyatsenia, V, 201), un système moderne de classification. HOLTTUM (Journ. Linn. Soc, Bot., LIII (1946), 23-86), COPELAND (Genera Filicum , 1947, puis ALSTON (Taxon, V (1956), 23), ont introduit dans ce système des éléments provenant de l\u27étude anatomique et palynologique des Fougères, et modifie les conceptions de Ching, en prenant comme base les travaux de CHRISTENSEN (Manual of Pteridology, 1938). Nous avons adopté ici, en gros, les familles telles qu\u27Holttum les a conçues et exposées dans son récent ouvrage Ferns of Malaya (1954), mais avec les modifications apportées par Alston dans Taxon, à cette différence près que nous maintenons la famille des Pteridaceae. La morphologie des spores, qu\u27Alston prend comme première « entrée » dans sa clé, ne nous semble pas être un caractère suffisant pour ce rôle, certaines sous-familles, et même certains genres (Pteridioideae, Lindsayoideae, etc..) possédant à la fois des spores tétraédriques et bilatérales. Nous avons du reste étudié les spores de presque toutes les espèces malgaches. Pour compléter l\u27étude des Ptéridophytes de Madagascar, dont le début a paru en 1901 et 1902 dans cette flore, nous donnons ici un essai de clef des familles de Filicales composant autrefois les « Polypodiacées ». Ce fascicule contiendra seulement les familles 51 à 510 incluse.