Pharmaciens au Muséum

Lors de sa création en 1626, le Jardin royal des plantes médicinales possède trois chaires : celles de Démonstrateur de plantes, de Pharmacie, et des Opérations pharmaceutiques. Les apithicaires défient la Sorbonne en y donnant les premiers cours de chimie professés en France avec démonstration publique. L\u27ouvrage de Philippe Jaussaud retrace la vie, l\u27œuvre et la contribution de ces apothicaires qu\u27on nomme aujourd\u27hui pharmaciens, au développement d\u27un Jardin devenu Muséum. Ils y occupérent des chaires de chimie mais s\u27illustrèrent également en histoire naturelle, aux chaires de zoologie, physiologie, physique végétale ou encore minéralogie. Le caractère pluridisciplinaire de leur formation explique sans doute cette diversité d\u27intérêts et de compétences. Certains, comme Milne-Edwards ou Fontaine furent directeurs du Muséum. Tous, par la qualité de leurs travaux, ont laissé leur trace dans l\u27immense champ de la recherche scientifique. De Nicaise Le Febvre à Pierre Potier, en passant par Nicolas Vauquelin, l\u27auteur dévoile un pan d\u27une histoire originale, celle des sciences pharmaciennes du dix-septième siècle à nos jours.Philippe Jaussaud est professeur au Laboratoire interdisciplinaire de recherche sur la didactique et l\u27histoire des sciences de l\u27Université Lyon 1, ainsi qu\u27à l\u27École nationale vétérinaire de Lyon (Unité de pharmacie et toxicologie). Il s\u27intéresse principalement à l\u27histoire de la pharmacie, de la chimie et du Muséum national d\u27Histoire naturelle.