Détails morphologiques du cycle de vie d’<i>Alexandrium minutum</i> (Dinophyceae)

Les différentes étapes et les processus de la division asexuée et de la fusion sexuée du dinoflagellé toxique Alexandrium minutum sont décrits. La division asexuée est oblique, avec deux cellules soeurs identiques partageant la thèque de la cellule-mère et synthétisant les plaques restantes. Comme pour d’autres espèces de dinoflagellés, les gamètes ne sont pas identifiables parmi les cellules végétatives avant qu’elles ne commencent à fusionner. Pendant leur fusion, initiée par l’attachement des flagelles, l’orientation respective des gamètes est très variable. Les flagelles longitudinaux du planozygote ne sont pas obligatoirement situés l’un à côté de l’autre. Les planozygotes n’ont peut-être pas été reconnus dans les études précédentes qui ont utilisé cette caractéristique pour les identifier. Il existe des similarités entre les cycles de vie d’A. minutum et de l’espèce très voisine A. tamarense. Il y a cependant plusieurs styles de reproduction chez les dinoflagellés, et les détails de ces cycles de vie qui peuvent sembler confus sont soulignés dans cette étude.Different life stages and the processes of asexual division and sexual fusion of the toxic dinoflagellate Alexandrium minutum are reported. Asexual division is oblique, with the two identically sized daughter cells sharing the parent theca and synthesizing the remaining plates. As in many dinoflagellate species, gametes are indistinguishable from vegetative cells prior to mating. During gamete fusion, which is initiated by flagellar attachment, a wide range of relative gamete orientations were observed. The longitudinal flagella of resultant motile planozygotes are not necessarily situated adjacent to each other, and planozygotes have thus perhaps not been recognised in previous studies which used this characteristic for identification. There are similarities between the life histories of A. minutum and the closely related species A. tamarense. Dinoflagellates exhibit various modes of reproduction and the details of life histories which may cause confusion are highlighted.